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Le réseau Ho de PSX

Les 141 R en modélisme

Les 141 R réelles

S’il est bien une loco emblématique, c’est la 141 R. La loco à tout faire !
Je ne vais pas faire l’historique de ces machines d’origine américaine et il existe un très bon livre de Collardey & Rasserie sur le sujet.
Rappelons pourtant deux ou trois choses. La France a beaucoup souffert lors de la 2° guerre mondiale et les sabotages, bombardements et réquisitions ont beaucoup entamé le parc moteur.
En 1944, les autorités Françaises libres demandent aux USA la fabrication de locos à vapeur pour aider à la reconstruction. Cassons ici une croyance, ces locos ne sont pas issues du plan Marshall qui date de 1947.
Alors, commander des locos oui mais quoi et pourquoi ? Le choix se porte sur des locos simples et polyvalentes issues de modèles déjà existants aux USA. Ce sera donc des 141 R (fuel et charbon) construites aux USA et au Canada. Elles n’ont pas de compoundage et seront des locos en banalité (c'est-à-dire sans équipe fixe responsable).
C'est la firme Baldwin Locomotive Works, qui dessina les plans de ces machines, en modifiant une Mikado. Les adaptations portèrent sur le gabarit, les tampons, les pare-fumées, le poste de conduite côté gauche, une porte de boîte à fumée à volant central (1 à 700) puis de type «Unifiée » ou du type « Nord » (pour les 701 à 1340) et la pose de l'échappement Kylchap sur les machines de la seconde tranche (701 à 1340). Les 1100 premières loco disposent de bissel arrière type Cole alors que les suivantes disposent de bissel type delta.
En Févier 1945, la commande porte sur les 700 premières locomotives: les 141 R 1 à 700. Ce sont les firmes : American Locomotive Company (Alco) à Schenectady (New York state), Baldwin Locomotive Works à Philadelphie (Pennsylvanie), et Lima Locomotive Works à Lima (Ohio) qui se chargèrent de la construction en seulement 11 mois.
Après financement, la seconde tranche (les 141 R 701 à 1340) est commandée auprès des mêmes firmes, secondées par des constructeurs canadiens : Montreal Locomotive Works à Montréal (Québec) et Canadian Locomotive Company à Kingston (Ontario). Ces machines étaient alors majoritairement prévues pour être chauffées au fuel.
L'introduction de machines chauffées au fioul s'explique par le fait que le charbon était très demandé pour la reconstruction et que la SNCF en consommait 9 millions de tonnes par an. Le fioul permettait donc des économies, même si la chauffe au fuel existait déjà (comme sur les 1-230K par exemple). L'autonomie permise par le fioul (700 km au lieu de 400 km) explique aussi l'usage plus intensif des machines. Elles furent massivement mutées dans le sud car elles ne rejetaient pas d’escarbilles susceptibles de déclencher des feux de forêt (en Provence surtout).
17 locomotives (les 141 R 1220 à 1235 et la 141 R 1241) disparurent en mer dans le naufrage du navire norvégien Belpamela, le 11 avril 1947, pris dans une violente tempête au large de Terre-Neuve. De ce fait, sur les 1340 locomotives commandées initialement, seulement 1323 entrèrent en service sur le réseau français.
Les 141 R 1101 à 1340 furent les seules locomotives à vapeur de la SNCF à être équipées de roues en acier moulé de type Boxpock et d'un châssis monobloc quasiment indéformable. Certaines locos de la série 701 à 1100 furent équipées de roues Boxpock uniquement sur l'essieu moteur (le 3e essieu accouplé), les autres conservant les roues à rayons; Je suppose que les essieux boxpock, plus lourd doivent avoir une incidence sur l'inertie et l'adhérence. Les châssis en barres se révélèrent tout aussi irréprochables que les monoblocs, ce qui en fit à la fois des machines performantes et d'un entretien économique.

Pour les 141 R 1101 à 1340, le kilométrage maximum parcouru entre deux grandes révisions (levages) atteignit 230 000 kilomètres.
Faciles à conduire, les R offraient un confort nouveau aux équipes : les abris étaient de véritables cabines fermées, dotées d'une ergonomie jusqu'alors inconnue à la SNCF : conduite et chauffe assises sur des fauteuils, avec les appareils de commande à portée de mains; alimentation automatique en charbon par stoker ou chauffe au fioul avec régulateur de mazout. C'est avec ces locomotives que fut véritablement mis en place le régime de banalité pour leur conduite.

(les 3 photos de locos réelles sont tirées du livre "le matériel moteur de la SNCF en 1958" editions LVDR)

Modèle réel :

Pays : France
Compagnie : SNCF
Utilisation : mixte : les 141R ont tout fait, des modestes marchandises aux trains de prestige. C’est LA locomotive à tout faire des années 1950-1960.
Année de mise en service : 1945-1947
Radiées : 1974
Nombre d’exemplaires : 1340 (-17 perdues en mer)
Dimensions / poids : 24.13 m (14.60 m pour la loco seule) pour 116 tonnes
Autres caractéristiques : 2 cylindres à simple expansion (pression chaudière 15 hpz)
Tender : 30 R spécifique à la série en diverses configurations : charbon, fuel grande capacité ou petite capacité ; soudés ou rivetés.
Diamètre roues motrices : 1650 mm
Puissance / vitesse : 2430Kw (plus de 2900 cv) pour 100 km/h
Type : mikado (141)
Dépôts directeurs : Ils sont bien trop nombreux pour les indiquer ici car la loco était présente sur tout le territoire (mais peu dans le sud ouest). On se reportera aux nombreux tableaux d’affectation et de mutations des machines présents dans le livres de Rasserie et Collardey (141 R ces braves américaines)

Le dernier train en service voyageur a eu lieu en mars 1974 tracté par la 141 R 375 sur le trajet Strasbourg - Diemeringen.

Ca ne se dit pas, mais vers 1974, j’ai eu la chance de monter sur des loco garées en attente de démolition à proximité de la gare de Reims. J’en garde un souvenir impressionné (bien que les loco étaient froides et délabrées). Je n’ai hélas aucune photo de cet épisode.

Modèle réduit

Marque : jouef
Référence : Deux modèles ont été fabriqués par jouef sous deux types :
Une loco verte / noire, roues à rayons, chauffe charbon et une loco noire, roues boxpock, chauffe fuel. Le reste n’est que changement d’immatriculation.
Ref 8270 / 8271 (Miramas n° 1246 – fuel, couleur noire)
Ref 8272 (Argentan n° 1264 – charbon, couleur noire)
Ref 8273 (Miramas n° 1246 – fuel, couleur noire filets rouges)
Ref 8274 (Reims n° 416 charbon, couleur vert/noir filets rouges)
ref 8276 tender grande capacité (en 1991)
Version club jouef : ref 827500 loco n°1197 (état préservée cité du train)
De plus, on compte deux sous fabrications de 100 pièces pour Philibert loco n° 471 d’Hausbergen (ref 827100)
Et une série Or : ref 8274.80 en 1979
Courant continu/alternatif : continu
Echelle : HO
Version : analogique
Année de fabrication : 1969 à 2001
Type de moteur/mécanique : moteur M dans tender avec pignons et roue dentée
Entraînement : bogie avant du tender moteur et prise de courant sur le bogie arrière
Digital/Analogique : analogique
Marque et type de décodeur : X
Dimensions/Poids : 280 mm long pour 460 grs
Inscription en courbe : passe sur du 385 mm jouef
Attelage : crochet
Prix : +/- 60 à 90 euros en bourse (plus pour un modèle TBE en BO). Ces locos sont très courantes mais parfois dépareillées.
Prix pour une club jouef : 250 à 300 euros actuellement.

Expérience :

Les R jouef sont comme leurs modèles des locos polyvalentes qui tiennent bien le rail mais elles souffrent des faiblesses de toutes les jouef à savoir moteur faiblard et surtout empattement électrique faible (23 mm) ce qui peut générer des plantages sur aiguillages. C’est dommage car la base n’est pas trop mal.
Elle souffre de plus d’un manque de détails. De nombreuses possibilités de changement de pièces sont réalisables en passant par Mécanic Train. Eric Seibel avait, il y a bien longtemps écrit une série d’articles dans RMF de 1993-94 : mes R si belles où il reconstruisait les modèles de A à Z : n°348 + 349 + 351 + 352 + 353.
Ces locos, comme toutes les jouef, se démontent facilement et peuvent faire l’objet de bricolage comme je me suis moi-même surpris à le faire. Rien que peindre les roues en noir affine la loco (attention pas les bandes de roulement).

Je me suis amusé à la bricoler un peu Améliorer une R jouef

Avec le branchement supplémentaire, l’embiellage bloque un peu. J’ai doublé le lest machine et je vais regarder pour faciliter la rotation des essieux

Modèle réduit

Marque : lima
Référence : 20 3002 LG (141R 1197 verte et noire, roues à rayons, tender fuel grande capacité.
20 3004LG : 141 R noire roues boxpock tender charbon
Une loco américaine sur base de cette 141R était disponible sous la ref 20 3009 LG
Toutes les locos sont équipées d’éclairage par ampoules
Courant continu/alternatif : continu
Echelle : HO
Version : analogique
Année de fabrication : 1971- 1984 
Type de moteur/mécanique : moteur G sur la loco (devant la cabine)
Entraînement : cascade d’engrenage vers le dernier essieu dont 1 roue est bandagée
Digital/Analogique : analogique prise de courant sur loco et tender en quinconce
Marque et type de décodeur : X
Dimensions/Poids : 280 mm pour 400 grs

Inscription en courbe : passe sur du 385 mm
Attelage : crochet
Prix : de 50 à 140 euros sur ebay

Expérience :
Ce modèle a été clairement élaboré pour concurrencer Jouef.
Que dire ? D’abord qu’il est approximatif sur certains points. Il est très simplifié.
Les roues sont inexactes : essieu du bissel avant trop petit avec des roues à rayons, roues à rayons aussi sur le tender.
Mais la loco n’a pas que des défauts, elle possède l’éclairage (par ampoules, ce qui surdimentionne les phares), ce que jouef ne proposait pas.
Le modèle lima proposait un moteur G sur le loco et prise de courant en quinconce sur toute la longueur de la loco+ tender ; tender relié à la loco par une barre rigide portant le fil de contact.

Ce qui fait qu’électriquement et mécaniquement, la loco est très supérieure à la jouef : c’est là son point fort. Elle est plus puissante et plus tolérante aux passages sur les appareils de voie. Et par les bielles, toutes les roues sont motrices (1 bandagée) et preneuses.
Donc une bonne loco pour les non spécialistes qui veulent que ça fonctionne.
J’ai la chance de posséder un modèle superdétaillée où l’ancien propriétaire a posé vitrage, tablier, rambardes et conduites en fils d’acier sur anneaux ce qui en fait une loco correcte.

Des rumeurs disent que le modèle est trop haut par rapport à la jouef, ce qui est faux, ils sont comparables. Je pense que c’est le diamètre des roues sur la Lima qui donne cette impression (ou de légères différences de proportions).

 

Modèle réduit

Marque : Rivarossi
Référence :
1325 : la R 466 (noire, charbon, roues rayons)
1326 : la R 1207 (noire filet rouges, charbon,  roues boxpock) modèle possédé
1327 : la R 1244 (verte et noire, filets rouges, roue blanche, fioul Gc, roues boxpock)
A noter : la distribution de coffrets dits « Galetto » avec des loco spécifiques et 4 voitures DEV AO et Inox
Le coffret 5307 (500 pièces)  avec la R 568 (noire, filets rouges, charbon, 1 roue boxpock)
Le coffret 5215 (750 pièces)   avec la R 1187 (verte et noire, filets rouges, fioul G capa, roues boxpock) : version musée : roues vertes.
A noter qu’en 2002 : Rivarossi note des modifications de ses modèles (nouveaux bissels, nouveaux détails, nouveaux tampons, nouveau dôme, nouvel attelage tender).
Courant continu/alternatif : continu
Echelle : HO
Version : analogique
Année de fabrication : 2001 /2002
La production s’est arrêtée suite au rachat du groupe Lima/Riva/ Jouef par Hornby
Type de moteur/mécanique : moteur en tender avec volant d’inertie
Entraînement : cascade de pignons
Digital/Analogique : analogique  pas de prise nem pour décodeur
Marque et type de décodeur : X
Dimensions/Poids : 278 mm pour 600 grs
Inscription en courbe : 356 mm (donnée constructeur)
Attelage : boucle nem.
Prix : 160 à 300

riva

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Expérience :

La première chose à dire sur cette loco est qu’elle est très belle même si à l’époque de sa sortie, les compteurs de rivets l’ont descendue sur prétexte que les roues du  bissel avant étaient trop petites.
Moi, franchement ça ne me gêne pas. Par contre, la loco nécessite un montage long des détaillages. Les plastiques se collent mal, les pièces –comme la loco- sont très fragiles.
De plus, certains points sont très mal conçus… prenons quelques exemples
La loco n’a pas d’éclairage (comment font les autres ?).
On a la possibilité d’installer des sabots de freins très beaux sur la loco et le tender… MAIS, sur le tender, les sabots frottent sur les bandages d’adhérence et ne tiennent pas. Sur la loco, les sabots du centre ne peuvent pas être mis en place (enfoncement par 2 pions) parce qu’il y a une vis au centre de la fixation (tête ronde)… J’ai retiré la vis (aucune utilité apparente) pour placer les sabots.

Le pompon pour moi est le bissel arrière… il est constitué d’une pièce de plastique fixe qui supporte un fil d’acier jouant ressort pour un essieu dont les pointes reposent sur ce fil… repose seulement : ce qui veut dire qu’à la moindre manipulation, l’essieu saute du ressort et se met de travers… en gros, une fois posée sur les rails, il ne faut plus y toucher.

Il m'a fallu coller les sabots qui étaient insuffisamment maintenus
La prise flaman peut gêner l’embiellage.
Les rambardes raccrochent en virage (obligé de les refaire en fil plus souple), l’embiellage peut se bloquer… c’est décevant ! Enfin, la loco manque de ralenti en analogique, elle est brutale. Le changement d'alimentation sur le réseau pour une commande Gaugemaster a bien amélioré les choses.
Pourtant, j’ai constaté qu’elle est de plus en plus réclamée par les modélistes... pour son côté « petit tracteur ».  Personnellement, je ne l’ai pas éprouvée sur ce point mais je suis tenté…
La belle italienne a des qualités mais aussi des inconvénients comme sa fragilité qui est un frein à l’exploitation. Elle perd des pièces (je l’ai emmené une fois chez un ami, on n’a pas osé la sortir de la boite et en prime au retour, j’ai ramassé les pièces en fonds de boite).
J’ai bien envie de lui refaire un peu les yeux doux.

On la voit sur cette vidéo et on constate qu’elle ralentit dans les virages ce qui est assez surprenant au vue du rayon (560mm). J'ai essayé de retirer les tringleries de frein et ça va un peu mieux, c'est dommage de ne pas pouvoir les laisser en exploitation!

 

Modèle réduit

Marque : Hornby-jouef

Référence : sortie avant 2012
HJ 2040 : R 840 (noire bande jaune, 1 essieu boxpock, fuel) HJ 2041=DCC sonorisé
HJ 2073 : R1187 (verte et noire, fuel grande capacité = Musée) HJ 2074=DCC sonorisé
HJ 2106 : R 1173 (noire, roues boxpock, fuel gde capa, plaques mistral) HJ 2107=DCC sonorisé
HJ 2147 : R 568 (noire, filets rouges, 1 essieu boxpock) HJ 2148=DCC sonorisé
HJ 2150 : R 446 (noire roues rayons, charbon) HJ 2151=DCC sonorisé
HJ 2153 : R 460 (verte filets jaunes, charbon) HJ 2154 =DCC sonorisé
Courant continu/alternatif : continu
Echelle : HO
Version : analogique
Année de fabrication : à partir de 2009
Type de moteur/mécanique : moteur en chaudière

Entraînement : cascade de pignons sur le dernier essieux + embiellage : 4 essieux bandagés.
Digital/Analogique : analogique (prise nem 21 broches)
Marque et type de décodeur : X
Dimensions/Poids : 277 mm pour 400 grs
Inscription en courbe : passe sur du 481mm sans souci
Attelage : boîtier nem à élongation sur tender
Prix : 300 euros en analogique (440 en DCC)

Expérience :
La HJ est une très belle loco, avec un super ralenti en analogique (meilleur que la riva trop brutale). Mais les comparaisons ne peuvent être qu'esthétiques, les deux locos n'ont rien de commun sur le plan technique et je suis assez sévère sur la riva.
Sur mon réseau, elle passe partout sans dérailler.
Pour la HJ, mon vendeur me la sort en disant attention, gros problème d'embiellage. On la met sur un ovale... quelques tours dans les deux sens RAS: une belle lumière, 4 bandages sur la loco équipée du moteur car le tender est vide pour placer la sonorisation, juste des sablières trop basses (qui cassent dès le premier tour de circuit).
Retour maison, posée sur le réseau: 5 cm en ligne droite et plantée, je secoue, 10 cm et plantée. Embiellage bloqué moteur en charge... pardon mais elle vaut 300 euros quand même !!!!
Alors comme tous les piailleurs ne donnent aucune solution, je regarde. En fait le problème se situe sur la bague qui se trouve entre la bielle motrice et la bielle du train d'essieux. Le trou de la bielle motrice vient chevaucher la bague et bloque l'embiellage. Avec le moteur sur la loco, le moteur pousse et ça peut tout bouziller (comme quoi les tenders-moteur ne sont pas si mal). Il parait qu’une pointe d’huile arrange ça : à voir !
j'ai décoincé le truc et ça fonctionne bien... j'ai surveillé la belle plus aucun souci de fonctionnement ni de déraillement.
Comme j'avais lu du négatif sur la loco en charge... essai de traction avec 5 corail qui trainaient là...resurprise, l'attelage boucle est resté sur le train et au revoir la R. Il a fallu changer la tête d'attelage. Pour le reste, aucun souci de traction. Elle ne déjauge pas comme lu partout. Et pourtant mon réseau présente quelques imperfections.
Sur plusieurs parties du réseau, elle est un peu bruyante en raison du frottement des boudins sur les rails car l'ensemble du train de roue (les essieux extrêmes) est assez rigide mais elle passe bien dans toutes les configurations sur des rayons mini de 481mm; le bruit est très amplifié sur le ballast collé (pour la partie réseau en rocoline ballastée = silence). Pour le reste, elle est très silencieuse.
je vais faire encore des tests de roulage, rodage mais je sais où se trouve le problème. C'est dommage qu'il n'y ait pas de fonctionnement irréprochable (surtout à ce prix là) mais savoir où se trouve le souci permet de l'anticiper. J'en conclue qu'il faut se méfier de ceux qui en parlent sans l'avoir... le fil de LR est très (des)instructif sur ce point.

Voilà les R face à face

Rivarossi à gauche, Jouef à droite
 
 

et leurs Tenders

le riva

et le jouef

 

Les douze 141 R réelles préservées
Sept se trouvent en France dont 4 en état de marche (toutes classées monument historique) :

- 141 R 420 (charbon), basée à Clermont-Ferrand, gérée par la « Société Civile de Conservation de la 141 R 420 »,
- 141 R 840 (fioul), basée aux Aubrais, gérée par l'« AAATV » (« Amicale des Anciens et Amis de la Traction à Vapeur »,
-141 R 1126 (fioul), propriété de la SNCF, basée à Toulouse, gérée par L’« Amicale des Cheminots pour la Préservation de la 141 R 1126 »,
-141 R 1199 (fioul), propriété de la SNCF, basée à Nantes, gérée par l'association « Loco Vapeur R 1199 »

3 locos à l’abri hors circulation (propriété de la sncf)

- 141 R 1108 (fioul), à Breil-sur-Roya
- 141 R 1187 (fioul), à la Cité du train
- 141 R 1298 (fioul), à Miramas

5 locos se trouvent en Suisse
- Deux machines en état de marche :
     141 R 568 (charbon), ex-CITEV
     141 R 1244 (fioul)

- Les 3 autres stockées en pièces détachées après faillite des entreprises chargées de la restauration.
    141 R 73 (charbon)
    141 R 1207 (charbon)
    141 R 1332 (fioul)

Autres fabrications et ordres de prix
Les R sont des locos qui ont été beaucoup reproduites par les constructeurs en raison de leur omniprésence sur le territoire. Loin d’avoir vu et essayé toutes les reproductions, je vous cite ce qui existe en plus des 4 modèles exposés (ne citant que le Ho puisque la loco a été aussi reproduite en 0, I et même chez LGB).

- Tenshodo : 350 euros (+/-)

- Tab : 900 euros (+/- pour les deux dernières séries produites)

- Fulgurex : 1500 euros (+/-)

- Lematec = 1500 euros

- Carmina en kit : 200 euros (à monter : kit semble-t-il difficile)

J'espère que ce dossier vous éclairera sur les 141 R

Date de dernière mise à jour : 27/10/2024

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