Créer un site internet
Le réseau Ho de PSX

Les corail VTU75

 

A l’heure où les premières séries des fameuses voitures corail (omniprésentes sur le réseau SNCF) terminent à la découpe.

(ici des mixtes-fourgon à Baroncourt en 2010).

Je me suis dit qu’un petit dossier serait sans doute le bien venu pour retracer l’histoire de ce matériel mais aussi celle des versions Ho. Je ne parlerai ici que des VTU, les VU sont différentes et feront peut-être l’objet d’un autre dossier un jour.

Donc, les VTU75 ou voitures corail, qu’est-ce à dire ? VTU correspond à Voitures à couloir central (le T en classification) avec Climatisation (le U en classification)  et 75 pour la date de première mise en service. Mais elles sont surtout connues sous le nom générique de « corail ». Le nom de baptême « Corail », (qui s’applique par extension aux trains composés de ces voitures), est la contraction de « confort » sur « rail ». Ce nom popularisé par le marketing de la SNCF renvoie aussi à la couleur orange vif des portières sur les livrées.

La livrée d'origine, gris clair avec bande gris sombre au niveau des baies et portes orange, tranchait sur le « vert wagon » des générations précédentes même entrecoupé d’une bande argent ou gris clair, Les corail se caractérisent par la généralisation de la climatisation, leurs qualités de confort, de suspension et d'insonorisation intérieur (elles sont assez bruyantes à l’extérieur), ainsi que de roulement.  

Modèle réel :

Pays : France

Compagnie : SNCF

Utilisation : voyageurs grandes lignes puis progressivement reconverties ou déclassées TER

Année de mise en service : commandées le 24 avril 1973 (et livrées de 1975 à 1989 en fonction des commandes complémentaires), radiées à partir de 2010 et devraient disparaitre en 2015

Nombre d’exemplaires : 2335 toutes versions confondues source l’encyclopédie des voitures SNCF.

Dispositions des Vtu : voitures à couloir central, à deux salles (fumeurs et non fumeur à l’origine avec plafond gris clair ou bleu sombre) sans compartiments mais séparés par une cloison vitrée. Ce sont les plus nombreuses. Elles sont appelées Vtu 75, Vtu 78, Vtu 80, Vtu 82 ou Vtu 84 en fonction de leur année de livraison. La grande majorité dispose de portes pliantes dites Mielich mais l’on trouve aussi des portes louvoyantes plus grandes et plus couvrantes livrées à partir de 1984 (dites Faiveley) pour limiter les turbulences aérodynamiques. Ces dernières facilitent l’accès (les premières VTU avaient un emmarchement à 3 niveaux en rétrécissant, alors qu’avec les portes Faiveley, l’angle de montée est amélioré avec une 4° marche disposée en bas de caisse (mobile et rabattable visible de l’extérieur).

L’isolation thermique et sonore a fait l’objet de transformations sur les vitrages des voitures pour finir par un double vitrage d’épaisseur différente (8 mm + 5 mm après 1984 avec lame d’air). Des impostes ont été prévus pour aérer en cas de panne de clim.

Ce sont aussi les premières voitures de grandes lignes disposant de fermeture automatique des portières et sécurité asservie à la vitesse. Elles disposent d’un blocage interdisant l’ouverture au dessus de 5km/h.

On dénombre donc

- 271 A10tu et 260 A10rtu, à 58 places de première classe,

- 100 A5B5tu, mixte (à portes Faiveley),

- 220 B10tu, 1015 B11tu et 340 B11rtu, à 80 et 88 places de deuxième classe

- 120 B5rtux, la voiture-bar (44 places)

- 5 A5rt3u « nouvelle première », 2 A4rt1u bar et 2 A2rtu restaurant.

En résumé : 120 mixte/bar, 1575 B11 et 531 A10  soit un rapport de 3 fois plus de 2°cl que de 1°cl (indication utile pour composer les rames miniatures)

Aménagements : La décoration intérieure des compartiments est due à Roger Tallon :

Chaque siège formé sur des coques blanches en tôle (simple ou double) était équipé en dossier d'une tablette rabattable avec 1 système pliant pour les gobelets.

Les voitures disposaient de rideaux jaune en 2°cl et rouge en 1°cl fixés sous les porte-bagages. Les sièges des espaces fumeurs disposaient de cendriers coulissants dans les accoudoirs fixes. 2 liseuses étaient disposées en plafonnier sous les porte-bagages en verre qui disposaient d’une rampe d’éclairage néon. Les aérateurs de clim étaient au droit des vitrages et le souffle frais donnait mal au crâne si on portait trop la tête sur le vitrage. Peu de gens savent que le réglage de la clim se faisait en tête de la voiture dans le compartiment (thermostat, côté espace toilettes) et était réglable par l’usager.

        - 2°classe : 2 banquettes 2 places couleur havane de chaque côté du couloir central dont le sol de lino brun foncé disposait de motifs en relief de forme circulaire. Une inversion des banquettes à mi-compartiment donnait un espace 4 places de face (très prisés des familles et équipés de tablettes rabattables sur les voitures prévues pour la restauration).  Ces banquettes 2 places avaient avec accoudoir central basculant.

        - 1° classe : On retrouvait la même disposition qu’en 2°cl mais avec 2x2 fauteuils + 1 fauteuil de l’autre côté du couloir central (un peu décalé de l’axe de la voiture). Chaque fauteuil individuel (2 positions sur glissières) était revêtu de velours rouge avec des pois plus clairs bordés de bleu et têtières rouges ; sol en moquette bleue.

L'espacement entre les sièges tant en 1° qu'en 2°cl n'assurait pas d'être en face d'une baie (certains sièges tombaient entre deux), de plus, les voyageurs étaient souvent concentrés dans le sens de roulement de la rame pour mieux apprécier le paysage (sauf en cas de forte affluence).

Les compartiments (dont la dernière partie proposait des porte bagages volumineux) étaient isolés des plateformes par des portes pneumatiques (temporisées mais blocables...ce que peu de voyageurs savaient aussi puisque agglutinés sur les plateformes avant de descendre, ils passaient leur temps à actionner la poignée des portes automatiques) Les plateformes d’extrémité servaient pour un côté à l’espace 2 toilettes côté fumeurs (avec répétiteur lumineux orange d’occupation dans le compartiment) et de l’autre des armoires techniques.

Constructeur : Ces voitures ont été construites principalement par la société Franco-Belge à Raismes (Nord) remplacée par la Soferval. La société Alstom a également participé au programme en assurant la finition des voitures de seconde classe et des voitures-bar.

Dimensions / poids : 26.4m pour 40 à 46t suivant les versions.

Autres caractéristiques : bogies Y32 

Ce bogie existe sous deux versions : suspension primaire à ressort (Y32A) puis recouvert de soufflets caoutchouc à partir de 1982 (Y32B) ; installation qui s’est étendue à toute la série lors des révisions. C’est la première série de voiture équipée systématiquement de freins à disques (double disque ventilé sur chaque essieu derrière la roue; ce qui conférait un meilleur freinage mais surtout un gain en terme de pollution sonore au freinage qui était très désagréable sur les séries précédentes équipées de sabots… les plus anciens d’entre vous s’en souviennent sûrement.

Toutefois, il reste un sabot en fonte qui permet d’avoir toujours une table de roulement propre (la répartition de freinage est de 1/3 sabot et 2/3 disques). Cette technologie permet aussi de gagner du temps lors des remplacements des pièces d’usure.

vitesse : 160 km/h à l’origine portée à 200 km/h pour les modèles les plus récents.

Résumé de l’histoire.

Tous considèrent que les VTU75 ont un ancêtre avec les voitures USI (Unifiées service intérieur) qui présentent pour la grande majorité des caractéristiques similaires exceptée la clim: couloir central, portes décalées et extrémités portant soit des toilettes, soit des plateformes pour bagages et bogie Y28 sur les dernières versions qui sont proches des Y32. J’ai lu récemment que la disposition couloir central avait été plébiscitée par la clientèle trouvant l’espace plus grand avec moins de promiscuité que les compartiments. 

Nuançons : j’ai toujours entendu dire que les compartiments favorisaient les discussions et le lien social entre voyageurs ; facilitant les échanges en passant un moment agréable dont certains gardent de mémorables souvenirs de voyage (rires et saucissonnages). Mais j’ai aussi remarqué qu’une personne cherchant une place dans un train était réticente à entrer dans un compartiment déjà occupé même par un seul voyageur. Alors quoi penser ?… que le couloir central coupe le lien social (isolé sur son siège, chacun occupe le trajet dans son coin : lecture, musique, portables etc…) ; le couloir central comme inclination à l’individualisme… enfin, pas toujours très pratique pour les familles !.

Au début des années 1970, la SNCF cherchait à moderniser ses trains car le matériel en ligne (OCEM, DEV, UIC et USI) vieillissait ou n'était pas au niveau de prestation souhaitée. Il fallait donc de nouvelles voitures confortables et universelles. Ce furent les VTU75. Même si les autres voitures continuèrent leur carrière (et certaines en appoint des trains composés de corail); toujours est-il que ces Corail ont fait partie de l’univers ferroviaire français depuis 1975 devenant quasi l’unique type de voiture de tous les trains de France avant d’être détrônées par les TGV. Elles survivent encore un peu grâce aux dessertes TER mais leurs jours sont comptés.

Evolution des Livrées : Me concentrant sur les versions d'origine, je ne vais pas illustrer les changements de livrées et d'aménagements. Notons toutefois que mise à part quelques voitures en livrée orange pour rouler sur le réseau nord afin de ne pas dépareiller avec la livrée C1 (utilisée aussi par la SNCB), les voitures gardèrent longtemps la livrée d’origine (avec changements des logos). Certaines séries plus récentes ont été toutefois modernisées : Corail Plus dès 1995 (gris deux tons avec portières rouges ou vertes suivant les classes, et un changement d’identité visuelle intérieure), affectées aux Intercités, Je tiens ici à apporter une nuance sur les livrées entre les corail rénovées (dont les portes sont totalement de la couleur de classe) et les corail+ dont les portes adoptent les trois couleurs dans le prolongement de la caisse (couleur de classe + fine bande blanche + gris argenté). D’autres livrées ont été appliquées à partir des années 2000 ainsi la Téoz (formant des rames bloc avec un dégradé complexe de couleurs et de figures) et Intercités pour les trains de jour et Lunéa, pour les trains de nuit (avec des aménagements spécifiques de sièges inclinés). La plupart des réseaux européens ont acquis du matériel identique aux voitures Corail (Portugal, Roumanie, Luxembourg) ou inspiré d’elles (Suisse, Autriche, etc.). De nombreuses voitures furent acquises pour des services TER et ont arborées les livrées et logos des régions ainsi que de nouveaux aménagements intérieurs. Beaucoup ont été reproduites en modélisme mais pas toutes.

NB : les prix donnés pour les modèles détaillés ci-dessous le sont en fonction du marché en 2014

Je ne parlerai dans ce dossier que des « vraies » VTU au 1/87 parce qu’il y eu des productions au 1/100 (par roco, Jouef Junior et lima) mais aussi des voitures fantaisistes (Piko) qui arboraient simplement la livrée corail et n’avaient aucune existence réelle. De même, les premières Lima des années 80 avaient des chaudrons totalement irréalistes. 

Modèle réduit

Marque: Lima
Référence: les ref sont très nombreuses sur plus de 20 ans de production, il est impossible ici de les donner toutes.

Courant continu/alternatif: continu
Echelle: HO
Version: Il faut savoir que presque toutes les versions des VTU75 ont été faites par Lima (sauf les livrées régionales les plus récentes).
Année de fabrication: début des années 1990 (je n’ai pas trouvé de date précise mais elles sont déjà en vente en 1993)
Dimensions/Poids: 303 mm pour 160grs

Inscription en courbe : Passe sur du 445 mm jouef mais ce n’est pas très beau avec les portes à faux… à privilégier en partie cachée

Attelage: d’abord solidaire du bogie (articulé sans élongation) puis sur boitier Nem à élongation.

Dessous bogies lima sans élongation puis avec...

 

Prix: Toutes d’occase aujourd’hui, on en trouve à 25 euros.

A noter que Rivarossi (sur base Lima en 2002) et Piko ont sorti des Corail livrée Aqualys : voitures aptes au 200km/h entre 2001 et 2011 sur la relation Paris-Orléans.

Expérience:

A mon sens, encore du très bon matériel avec de nombreuses variantes et qui se trouve facilement en occasion. Lima avait astucieusement décalé l’ancrage du bogie vers l’avant de la voiture, l’axe de rotation était quasi sous l’essieu, ainsi l’inscription en courbe se faisait mieux sans jouer ni sur l’esthétique, ni sur les contraintes mécaniques. Comme toutes les corail, les voitures sont grandes ; le châssis assez rigide et les limites de jeu du bogie font que ces voitures n’aiment pas trop les irrégularités de la voie. Si cette dernière est bien posée, aucun souci.

il faut savoir qu'il y a des quantités de sous-séries de ces voitures d'un point de vue technique:
- sans puis avec attelage à élongation
- Avec tampons bombés puis tampons fins trop petits et de forme inexacte sachant qu'il y a des séries avec tampons collés et d'autres enfoncés.
- Enfin, des tampons exacts mais avec des portes d'intercirculation simplifiées
Sans compter les différents types de bogies, d'essieux (plus ou moins fins / avec et sans axes isolants), les feux de fin de convoi (gravés ou rapportés) et les séries à rideaux.

Que dire de ces corail Lima, finalement elles restent belles même si les portes manquent de rigueur de forme et que les baies sont un peu petites si on compare à la Roco de droite.

Personnellement, je les trouve encore très bien, elles roulent sans souci à tampons jointifs. Elles se marient bien aux autres productions et forment des rames sympa (à noter que seul Lima a fait la voiture pilote qui n’est pas le chaudron des VTU mais des VU). Pour quelqu'un qui souhaite une rame corail sans se ruiner, c'est une très bonne option.

la voiture pilote Corail Lima

Sur toutes mes corail, j’ai peint les flancs de roues en gris et peint les caoutchoucs de suspension en noir mat. Par ailleurs sur les corail lima, on se reportera aux détails donnés ici :

Améliorations pour DEV Lima

Avant de passer aux autres modèles, je voulais insister sur le fait que les 3 marques Piko, Roco et LSM ont sorti leur VTU75 la même année. Course industrielle aux doublons un peu ridicule et les amateurs ont attendu pour faire leur choix d’achat. Les prix étaient assez proches sauf pour Piko, un cran en dessous mais premier sur le marché. Beaucoup ont trouvé le produit correct pour leur niveau d’exigence.

Modèle réduit

Marque: Roco
Référence: 45730 (1°cl), 45731 (2°cl), 45732 (mixte 1°/2°cl portes Faiveley), 45733 (2°cl portes Faiveley), 45735 (mixte bar), 45736 (2°cl autre immat).
Courant continu/alternatif: continu
Echelle: HO
Version: Roco a sorti en premier les versions d’origine mais les modèles ont été très critiqués et la mévente a interrompu le programme.
Année de fabrication: 2007
Dimensions/Poids: 303 mm pour 170 grs

Inscription en courbe : Passe sur du 445mm jouef mais ce n’est pas très beau avec les portes à faux et les jupes mobiles… à privilégier en partie cachée
Attelage : Boitier Nem à élongation
Prix: neuves à leur sortie environ 60 euros mais bradées aujourd’hui car elles se sont peu vendues, les amateurs ont boudé les erreurs des extrémités et le système de jupage mobile : 30 euros actuellement.

Expérience:

Les VTU 75 Roco

Il a été intéressant de lire sur les forums les critiques sur ces voitures qui ne sont pas exemptes d’approximations et de lire 18 mois plus tard, qu’au fond, elles ne sont pas si mal que ça. J’avais déjà des VU de la marque et je dois bien avouer qu’elles sont magnifiques. Je m’attendais donc à du top niveau mais voilà, sans aucune justification (puisque Roco avait les pièces et les cotes) les extrémités sont bizarres : fanaux géants, tampons trop épais. Le comparatif entre VU (à gauche) et VTU (à droite) de la même marque est intéressant, la VTU semble plus trapue: la taille des vitrages des portes d'intercirculation joue aussi.

Mais le reste de la voiture est plutôt pas mal, le système de jupage mobile a été installé pour garder une des parties de caisse que les autres constructeurs zappent afin de permettre la rotation du bogie. Roco est le seul à l’avoir reproduit ; les marchepieds sont à poser.

Ce système existait déjà sur des voitures suisses 2N et elles avaient été bien accueillies mais en France, ça a gêné visiblement. La ligne horizontale de la jupe suit un relief de caisse et le système en ligne droite est assez discret… en courbe c’est autre chose.

On voit bien les parties mobiles dans les courbes serrées, le mouvement des jupes se fait aussi côté marchepieds

 

(ici du 472mm de la marque) et certaines jupes ont des points durs ; on entend un petit clac au retour en ligne droite mais elles peuvent aussi coincer. Elles sont un peu plus lourdes que leurs concurrentes. En ensemble complet ou mixés avec des VU, cela reste de belles rames.

J’ai exagéré en posant la voiture sur du 445mm jouef attelée à une lima: juste pour la démonstration (on devine bien le décalage du bogie lima aussi).

Je peux vous dire que techniquement ça passe, esthétiquement c’est autre chose. Mais même une autre voiture sans jupage donne un effet visuel étrange.

Enfin, pour atténuer la différence avec LSM, je me suis essayé à détailler les intérieurs... je ne l'ai fait qu'une fois car le remontage de la voiture m'a pris 2 heures et comme les vitrages sont assez fumés, ça ne se voit pas vraiment. Je n'ai pas pu poser de rideaux car la surépaisseur empêchait de remonter la caisse (les rideaux étaient pourtant fins).

J'avais détaillé les intérieurs des VU, ce qui était très simple. 

Modèle réduit

Marque: Piko
Référence: on aura intérêt à rechercher sur le site du constructeur ou sur le net car les références furent nombreuses et certaines interrompues
Courant continu/alternatif: continu
Echelle: HO
Version: Piko a multiplié les versions, commençant par les versions d’origine vers les livrées TER mais le programme a été interrompu sans doute par réduction du marché en particulier sur les livrées TER moins répandues ; par exemple : la livrée « lorraine » annoncée en 2012 n’est toujours pas en vente.
Année de fabrication: 2007
Dimensions/Poids: 303 mm poids 150 g

Inscription en courbe : Roulement sur du 472 mm de rayons sans souci

Attelage: Boitier Nem à élongation
Prix: vendues en coffret de deux pour 75 euros environ au minimum (soit 37.5 euros pièce).

Ici en version C+

et l'extrémité de caisse

Expérience:

Je possède depuis peu ce matériel mais mon ami Sancho était venu une fois avec un coffret pour voir le comportement.

Je viens d'acquérir une version Carmillon de ces Piko...Au chapitre des manques, je dirais que les essieux sont trop grands (avec un peu de peinture ça sera moins visible comme sur les Z2) et puis quelques éléments tampographiés (niveau d'eau et crochets des plaques d'itinéraire). Sinon au chapitre des plus, la couleur est bien rendue surtout au niveau des protes. Il y a quelques temps Piko distribuait un coffret (ref P58647: avec 1x1°cl + 2x2 cl) ce qui était très bien pour 150 € environ. Aujourd'hui, c'est LSM qui propose ce genre de coffret mais à 210 €

Je dois dire que j’ai été étonné de la qualité globale des voitures Piko qui sont assez réussies (présence des mains courantes surlignées de couleur). 

Je leur reproche une certaine légèreté mais la tenue de voie est excellente. Ce qui me « choque » le plus sont les vitrages et surtout les intérieurs traités de manière trop simpliste. Sans aller très loin, je pense qu’une couleur plus adéquate aurait bien atténué l’effet plastique. Reste bien sûr la solution de démonter et peindre. Mais finalement, l'ensemble est très correct pour le prix.

Il faut ajouter que Piko a commercialisé des coffrets pré-équipés pour des barrettes d’éclairage à leds… très bonne initiative.

Le fait de vendre en coffret à des prix serrés a été sans nul doute un bon choix car les ventes furent assez bonnes compte tenu de la concurrence.

J'ai pourtant remarqué que les essieux frottent les marchepieds en courbe...ça passe mais ça freine la voiture...toute une rame poserait alors souci.

Modèle réduit

Marque: LSM
Référence: les ref sorties sont extrêmement nombreuses et en quantités limitées comme nous a habitué LSM ; on se reportera donc au tableau de référencement de la marque

http://www.lsmodels.com/Pages/General_F/Cadres_General_F/production.php?lang=F&compagnie=SNCF

Courant continu/alternatif: continu
Echelle: HO
Version: versions d’origine avec différents logos, les Corail+ avec les deux types de portes : sorties à l’unité ou en coffret de 2 ou 3.
Année de fabrication: 2008
Dimensions/Poids: 303 mm pour 120 g

Inscription en courbe : inconnue
Attelage: Boitier Nem à élongation
Prix: neuves environ 50 euros pièce

l'extrémité de caisse avec les descentes des toilettes (jamais reproduites par les autres constructeurs)

Expérience:

Je ne possède pas non plus ce matériel mais mon camarade Mortimer m’a gentiment transmis des photos. Il faut dire que les LSM sont les plus soignées mais aussi les plus chères. Je n’ai pas d’infos sur le roulement ou l’efficacité des attelages (souvent un point faible chez LSM). Mais les voitures sont très détaillées (les châssis, les bogies), enfin beaucoup de choses quasi invisibles. On a reproché des mauvais positionnements des crochets des pancartes de destination mais bon…enfin, le point fort est le détaillage des intérieurs présentant les 2 tons de chaque fauteuils mais il faut aussi dire que les vraies corail ont des vitres foncées et on ne voit que très peu les aménagements à moins de poser un éclairage.

Je pense que ce sont de loin les plus belles mais aussi les plus rares et les plus cher. Donc l'amateur verra à la fois les disponibilités et le fond de son porte-monnaie.

Pour mémoire rappelons que l’ancienne firme Mougel commercialisait des séries de VTU75 en kits plastiques d’assez bonne facture dans les années 1980.

En tout cas les VTU75 sont les voitures universelles des 35 dernières années. Elles sont incontournables sur un réseau d'époque IV et V. J'espère vous avoir éclairé avec ce dossier (déjà conséquent mais très simplifié)

Bon train à tous

Date de dernière mise à jour : 28/10/2018