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Feux sur un porte-auto jouef

Afin de compléter ma rame de train de nuit pour en faire un train auto-couchettes, j'ai pensé installer des feux de fin de convoi sur un wagon porte-autos à bogies. Il y a un côté jeu de réflexion car il y a très peu de place sous le châssis pour fixer les composants électroniques d'alimentation des feux. En outre, ces derniers ne sont pas faciles à fixer sur le battant arrière pivotant. Le wagon (305 mm) est le modèle réduit Jouef du porte-autos type DD.

Principes :

  • répartir les composants : pont redresseur, résistance, condensateur(s) collés sous le châssis et connectés entre eux par des fils de câblage très fins comme ceux utilisés pour les liaisons des décodeurs digitaux ;
  •  utilisation de circuits imprimés à trous et bandes découpés façonnés selon la configuration du châssis du wagon ;
  •  leds rouges de 1,8 mm peintes en noir puis en jaunes soudées à travers le châssis sur le circuit imprimé collé dessous – Nota : le côté bombé de la led est le +et peut représenter le haut d'une lanterne (compteurs de rivets s'abstenir) -
  •  j'utilise mon système de captage classique, à savoir des tubes de laiton sur les essieux des bogies.

    Dans le cas de ce wagon, le positionnement des leds est difficile, car il faut traverser le battant arrière qui devient fixe, puis le châssis. Mais il faut toujours trouver un compromis. Le travail est tout de même facilité pour ce wagon, car la structure supérieure est déclipsable du châssis et  permet une meilleure approche de la configuration. Enfin après installation du système, on colle des demi-tubes en plastique pour maintenir les câbles sous le châssis et on peint le tout avec des peintures adéquates pour le camouflage.

Cependant ce wagon a nécessité une amélioration notoire après un premier essai. En effet, 2 puis 3 condensateurs en parallèle de 100 µf – 25V, furent nécessaires pour éviter le scintillement des feux en route. On ne peut pas mettre des condensateurs de plus grande capacité, car leur diamètre est trop important. Pourtant, il a fallu ajouter au bogie avant des palpeurs faits d'un fil ressort en laiton sur les flancs des roues isolées du dit bogie. Les quatre roues captent donc le courant. La liaison avec le bogie arrière se fait ainsi par deux câbles. Le fil ressort est soudé à un petit clou de laiton de 1,2 mm enfiché sur la poutre centrale du bogie, puis connecté au second câble.

Le scintillement a disparu. Les condensateurs inutiles ? Je ne sais pas, mais je ne vais pas tout refaire.

Les photos ci-après présentent le processus : Le wagon porte-autos avant

Le châssis avec ses bogies préparés pour le captage et le circuit imprimé arrière

Bogie arrière et le c. imp. comportant le mini pont de diodes et la résistance (1,5 Kohms)

Premier essai avec 2 condensateurs

Bogie avant et les demi-tubes de maintien du câble

Bogie arrière, détails – 1er essai

Bogie avant avec le second captage à fil ressort

La configuration finale

Les deux câbles sont collés sous le lest central

Camouflage

Châssis terminé

Feux AR – Détails

Protection arrière

Prêt pour la rame auto-couchettes

Autre exemple d'installation sous un trémie Jouef à bogies:

Puis 2 photos sur un plat long à bogies Jouef :

Les composants sont cachés sous les renforts du châssis.

Conclusion : l'adaptation des composants sous les châssis et le positionnement des leds de fin de convoi  sont obligatoirement à personnaliser selon chaque véhicule. Cela en fait un jeu de réflexion, de patience et de dextérité. C'est une des intéressantes composantes de notre passe-temps.

- J-M. F. - Mai 2015 -