Nombreux sont les modélistes qui ont commencé par avoir (et ont encore) un réseau en analogique. Mais le progrès allant, le digital se multiplie.
Ici nous sommes à la croisée des chemins -en dehors de l'aspect coût- le digital présente des avancées très sympathiques (ralenti, sonorisation etc...) et c'est bien tentant pour tous, mais comment faire coexister les deux systèmes sans risque?
L'idée est d'avoir une partie de son réseau en analogique mais qui accepte le digital ou bien un commutateur qui permet de passer simplement de l'un à l'autre.
Gardons ici à l'esprit qu'il faut être très prudent par rapport au matériel roulant (on rappelle qu'une loco analogique ne supportera pas le digital sous peine d'être abimée; l'inverse n'est pas vrai - nous ne sommes pas ici pour expliquer pourquoi)
Pour ma part, je souhaite avoir une seule partie de mon réseau qui accepte une exploitation digitale pour faire rouler ma loco sonorisée sans un montage hasardeux. Il est aussi intéressant que la centrale ne soit pas toujours alimentée. Je suis bien dans une optique d'utilisation digitale occasionnelle (pour démonstration sonore surtout).
Première précaution: s'assurer de l'isolation électrique totale des sections de voies concernées.
J'utilise un inverseur tripolaire double... les contacts se font suivant les lignes. Les plots centraux sont reliés à la voie, sur un côté de l'inverseur j'amène l'analogique, sur l'autre: le digital ... En fonction de la position, la voie reçoit l'un ou l'autre (une étiquette sur le pupitre m'indiquera le courant utilisé).
J'ai ntercalé un interrupteur avant l'alimentation de la centrale pour qu'elle ne soit pas en tension inutilement.
Enfin, je préconise de faire les basculements analogique / digital en dehors de la mise en tension du réseau pour éviter toute forme de parasitage (c'est une habitude peu contraignante).
Bon bricolage à tous