Créer un site internet
Le réseau Ho de PSX

les 16500

Modèle réel :

Pays : France
Compagnie : SNCF
Utilisation : mixte (marchandises, voyageurs… locos équipées pour les UM et la réversibilité)
Année de mise en service: 1958-1964

Radiées:  2010

Nombre d’exemplaires : 294
Dimensions / poids : 14.4 m (14.7 pour les autres danseuses à cabine courte) pour 73 à 75 tonnes en fonction de la sous-série
Puissance / vitesse : 2580 kW (3500 ch) pour 140 km/h max ; à noter la bonne capacité d’accélération utile pour les trains de banlieue
Type : BB
Dépôts directeur : Lens, Achères, Thionville, Paris la Villette
EIMM (maintenance): Epernay
Surnom : les danseuses
A noter la 16700 qui possède des capots sous la cabine

Conçues pour remorquer des trains lourds à 90 ou des rames voyageurs à 140 km/h, ces locos furent parmi les premières des monophasées sur les artères Est et Nord.

Les bogies ont un faible empattement et le moteur entraîne les 2 essieux soit par un système haut (machines 16501 à 16654) ou bas (16655 à 16794). Il y a aussi 2 types de bogies dont les carters sont différents. Les systèmes ne sont guère concluants et les machines sont très sensibles au roulis et tangage ce qui leur a valu le surnom de "danseuses". Elles sont par ailleurs bruyantes (ventilation caractéristique) ce qui agaçait les riverains des gares. Un renfort sous cabine a été placé.

Lors des GRG des années 70, les machines sont dotées de persiennes agrandies (les 2 types coexistent encore) ; de fanaux rouges rapportés (ce qui explique le cylindre proéminent qui les caractérise) mais aussi de nouvelles suspensions et amortisseurs anti-lacets.

Les radiations de toutes les danseuses ont commencé en 2002 (profitez des derniers exemplaires) mais certaines roulent encore pour les services banlieue ou TER. A noter que depuis des années, les manœuvres en gare de Paris-est étaient effectuées par ces locos (remplacées par des 17000 aujourd'hui).

Les livrées : la 16500 a connu en gros 2 types de caisse avec et sans baies en angle. La première livrée fut verte avec vitrage d’angle en début de carrière, puis vert soutenu et lignes blanches (baies obturées), livrée béton à 2 nuances… soit reprise des dispositions antérieures des couleurs (orange sur les moustaches avec conservation du logo rond... tel que jouef l’avait reproduit) soit bande frontale haute orange. A noter aussi, une livrée arzens marron et jaune ; actuellement on y ajoute les livrées fret, IDF (la 16583 : unique) et verte/grise pour le Dromadaire (rio + 16500 + RIO = Ter en Picardie) et verte TER (la 16615 : unique).

Voici 2 photos de Baroncourt (atelier de découpe) où certaines 16500 sont en train de mourir dont l'unique IDF (la 16583)

  
 


Modèle réduit
Marque: jouef
Référence: 8365 pour la béton, 8867 pour la verte
Courant continu/alternatif: continu
Echelle: HO
Version: verte, béton
Année de fabrication: 16703 béton sortie en 1986 ; 16702 verte sortie en 1989 (avec un petit raté sur les filets blancs au niveau des portes de cabine)
Type de moteur/mécanique: le bon vieux tourne broche (type M40)
Entraînement: moteur en position diagonale avec vis sans fin (4 essieux bandagés sur le bogie moteur). L’engrenage de transmission possède 2 dents supplémentaires (par rapport à une 17000) pour améliorer le ralenti et la souplesse
Digital/Analogique: analogique
Marque et type de décodeur: X
Dimensions/Poids: 168 mm pour 215 g

Inscription en courbe : 350 environ
Attelage: crochet ou boucle encliquetée sur boîtier suivant les années de fabrication .
Prix: 300 francs pour la 16703 en 1986 et 340 F pour la 16702 en 89 (prix du neuf)

40 à 60 euros d’occase actuellement (bien que récemment j’ai ai vu une à 149 euros dans une bourse… c’est plus de l’arnaque, c’est de l’humour)

Expérience:
Les 16500 sont à la croisée des chemins pour jouef, elles présentent des traits de modernité et des archaïsmes… commençons par « l’ancien »… jouef n’a pas tenu compte du fait que les 16500 sont plus courtes que les 17000 ou 25500 qui existaient déjà depuis 1976 dans la gamme. Le châssis (et bogies) ont été intégralement repris. On comprend bien l’avantage industriel mais ce foutu moteur n’était pas à la hauteur. Encore plus gênant était l’empattement électrique très court (18.5 mm) et malgré des suspensions 3 points des essieux, les manques de ce point de vue étaient flagrants à basse vitesse surtout sur les enfilades d’aiguilles. L’éclairage inversé par ampoule arrosait bien autour de lui (phares sans distinction et cabine)

On peut éviter des ruptures de continuité par un petit bricolage simple (ici sur une 25500).



Les bogies sont donc inexacts mais la plupart des possédants n’y faisaient pas attention. Les essieux sont brunis aux normes NEM (hauteur de boudin 1.1mm) et aux bonnes dimensions (12.4 mm ; 12.6 au 1/87)

Curieusement, la Vitrains sensée être à l’échelle ne parait pas plus courte… mais l’impression de proportion semble différente, sans doute le rapport hauteur, largeur est différent comme le montre la photo côte à côte.



La 16500 Jouef présente des avancées d’ordre modélistique importantes pour la marque… la caisse est superbement rendue et les couleurs très bien appliquées (malgré une polémique sur les filets blancs à travers les persiennes pour le 16702 à sa sortie … des preuves photos avaient été envoyées à la vie du rail ; ça ne rigolait déjà pas à l’époque).

Les vitrages sont encastrés avec joints et essuie-glaces gravés. Une belle ligne de toiture avec plaques rapportées et pantos sommerfeld (une première pour la marque) ainsi que des mains-courantes métalliques.

Une bien belle loco qui est encore très présentable et qui a encore du succès. C’est la première jouef a bénéficier de boîtier d’attelage ce qui raccourci l’espace avec la rame de 2 mm par rapport à une 17000 (système à crochet).

A l’époque certains ont regretté que jouef ne propose pas des numéros interchangeables.

Pour ma part, la ligne de cette 16500 me plait toujours mais son fonctionnement m’attriste, la moindre poussière et la voilà arrêtée… il faut éviter les enfilades d’aiguilles et les basses vitesses. Vive le fonctionnement régulier avec un peu d’inertie… un petit train de marchandises est l’idéal et c’est qui va se passer pour mes locos.









(celle-ci est un modèle d'occase qui a subit de méchantes touches de peinture par un propriétaire à la fois peu soigneux et peu informé).

Récemment, je voulais les passer en UM pour agrandir l’empattement électrique et bénéficier de 2 moteurs… au final j’ai démonté car l’une allait plus vite que l’autre et je ne voulais pas les abîmer.

J’avais aussi penser greffer les caisses sur des danseuses Lima ou Piko mais les dimensions sont trop différentes et la traverse de tamponnement (intégrée au châssis) posait trop de problème.



La suite !  le modèle réduit Vitrains:

Marque: Vitrains (fabrication européenne) nouvelle marque recréée par des anciens de Lima
Référence: ref 2174 (16702 dépôt d’Achères)
Ref 2175 (16755 dépôt de Thionville)
Ref 2176 (516729 dépôt de Lens)
Ref 2177 (16671 dépôt de Strasbourg)

ref 2180 (16583 IDF)

ref 2181 (16516 verte petites persiennes)

ref 2182 (16659 idem)

ref 2183 (16683 verte grandes persiennes)

ref 2184 (16701 verte grandes persiennes)

ref 2185 (16727 béton petites persiennes)

ref 2178 (16654 fret)

Des versions digitales loksound sont prévues: ce sont les mêmes ref avec un S supplémentaire (ça va donner vu le bruit original)

 

Courant continu/alternatif: continu
Echelle: HO
Version: époque V
Année de fabrication: à partir de 2009
Type de moteur/mécanique: moteur central + 2 volants d’inertie
Entraînement: cardan + vis sans fin et cascade de pignon (2 roues bandagées)
Digital/Analogique: analogique (prise 8 broches prévue… attention le démontage est très difficile en raison du serrage et de la qualité du plastique)
Marque et type de décodeur: X
Dimensions/Poids: 165.5 mm pour 460 g
Inscription en courbe : 350 mm environ
Attelage: à boucle sans élongation… 2 types de boîtiers sont fournis dont 1 NEM
Prix: 189 euros mais il y a des promos

Expérience:
Je commencerai par le montage puisque c’est le grand sujet de conversation sur cet engin. Il est vrai qu’il y a beaucoup de pièces à monter.

Je vous livre mes astuces. Ma technique consiste à faire l’habillage du bas vers le haut (bogies, faces frontales, toiture) pour éviter de monter des pièces hautes qui pourraient s’abîmer en retournant la loco pour monter les pièces basses. J’ai utilisé de la colle à bois pour tous les montages car elle est transparente et cassante en cas de besoin sans abîmer le plastique.

Sur les bogies et le dessous de caisse… Les pièces venant le plus en relief à mettre en dernier. Toujours faire en premier les pièces qui sont les plus inaccessibles.

Les amortisseurs antilacet (pointant vers l’avant) sont très difficiles à mettre car le trou du flanc de bogie est trop petit. Je l’ai agrandi et j’ai rogné le pion de positionnement. L’empreinte est carrée ce qu’il faut essayer de conserver pour un bon positionnement.

Le reste se met facilement mais il faut réfléchir à l’ordre. Les marchepieds sont un peu spéciaux à positionner… il faut les mettre presque à la verticale en poussant très légèrement sur une patte…

Pour les faces avant quelques soucis. D’abord les attelages… il y a 2 types de boîtier soit un boîtier nem soit un boîtier à glissière (les attelages sont fournis), j’ai choisi ce dernier type car il raccourci un peu les distances. Par ailleurs, les habillages des bas de caisse doivent être mis en place (pas difficile)…

Juste un point concernant le grand réservoir. En théorie avec un attelage, il est impossible à monter… en théorie car en fait il suffit de couper 2 pattes, d’évider le réservoir (ce qui est déjà à moitié fait) et de le coller sous le boîtier d’attelage (ainsi on a les 2 : attelage + réservoir) les pinailleurs vous diront qu’il est un peu trop bas du coup…laissons les dire.

Les tubulures de freins sont aussi difficile à mettre (elles sont belles, précises) et ce serait dommage de s’en priver. Il est possible de démonter les tampons à ressorts… ce que je déconseille fortement car les pattes de fixation sont trop fragiles. Alors on prend un peu de patience, une petite pince et on les colle comme on peut… les tubulures sont trop grandes vers le bas car elles sont prévues pour être monter sans les attelages. Pour ma part, j’ai choisi de les couper à ras de la traverse de tamponnement pour en profiter.

Enfin sur les faces avant, les rambardes en arcap ne posent sans souci à condition d’être précis et il faut mettre les câbles d’UM (à peindre en noir pour le câble) ensuite ; ils sont très faciles à mettre. Les essuie-glaces (une pure merveille esthétique) en arcap sont un cauchemar… trop fins. J’ai choisi de ne pas les poser et j’ai fabriqué des essuies glaces avec des agrafes que j’ai coupées et peintes en noir. C’est un peu gros mais ça passe (voir photos).

Passons à la toiture… pas de souci mais il faut bien faire attention à la position et à l’ordre de montage des passerelles d’angles…Il y a un capot qui sert à la commutation des pantos (dans le cas où on veut les rendre fonctionnels)… il a tendance à s’ouvrir…. Une petite goutte de colle et c’est réglé.

La loco est contestée par les spécialistes sur les points suivants :
Les pantos qui se déplient trop… c’est en partie vrai. Ils sont retenus par un ergot sur le côté gauche (attention pour ceux qui voudraient les déplier). Ils s’ouvrent bien mais c’est la tige de rappel de la palette qui l’a fait s’incliner vers le haut en donnant cette impression. Elle a en fait beaucoup de jeu mais les pantos sont assez bien rendus. Avec des caténaires ça doit être bien… moi je les laisse plier depuis un fâcheux accident.

La hauteur de bogies... il faut commencer par dire qu’ils sont conformes mais effectivement un peu hauts alors que les essieux ont la bonne dimension… sur des gros plans ça se voit mais sur le réseau c’est très acceptable. La couleur des essieux (nickelée) doit jouer.
Les grilles de passerelles au maillage trop gros et en une seule partie alors que les réelles sont compartimentées… exact mais que faire… un artisan en fera peut être. Elles sont belles quand même et en arcap.

Le klaxon non évidé… oui mais c’est le cas de beaucoup de locos… il manque un peu de finesse. Il existe un kit chez SMD pour les puristes

Les essuies glaces et le grand réservoir, je les ai déjà évoqués.


ps: j'avais oublié de monter les marchepieds à gauche (c'est rectifié)



Les premiers essais en ligne m’ont donné entière satisfaction, la loco est douce, puissante et silencieuse (malgré ce que certains en ont écrit). Le fonctionnement est pour l’instant impeccable et le captage du courant nikel… elle passe partout (mes aiguilles sont polarisées). On remarque pourtant un jeu dans le rotor ce qui donne un à-coup au démarrage.

J’ai acheté aussi  la version époque 4 avec impatience… globalement une très belle loco… on pourra toujours comparer avec la LSM. Pour ma part, je suis content de mon choix et je n’avais pas l’intention d’acheter la LSM pour l’instant. Mais une promo passant par là, j'ai craqué.
LSM comme à son habitude décline ses modèles dans de très nombreuses versions: celle d'origine (2 livrées avec vitres d'angle), les vertes et béton (grandes et petites persiennes) mais aussi les béton et surtout le dromadaire (verte), les arzens (2 tons) et les frets ou encore l'IDF... chacun cherchera le modèle qui lui conviendra. A noter qu'en digital, LSM offre la possibilité d'éclairage de la cabine.

Une version proche de celle d'origine.

et une version fin de carrière

Pour le duel c'est ici 16500 LSM / Vitrains

Je me suis acheté une nouvelle Vitrains (une verte parce que je les aime beaucoup ainsi). Par rapport au modèle précédent (voir plus haut) rien à dire de particulier sauf que j'ai eu du mal avec plusieurs pièces.

Autre chose, j'ai été surpris par le fait qu'il n'y avait pas les caisses sous châssis dans les pièces à poser... la notice le mentionne bien et c'est conforme au modèle réel (un bon point).

Par ailleurs sur mes 2 modèles, j'ai peint les flancs de roues et bogies car aucune 16500 n'avait les bogies propres (fuites de graisse) en gris + patine noire ce qui améliore l'esthètique générale. Sur le modèle vert j'ai patiné les persiennes qui me paraissaient trop neuves et propres par rapport aux modèles réels.

Voici les photos





le fonctionnement est impeccable et silencieux

autre bon point, sur mon modèle au moins, les pantos se déplient toujours autant mais la tige de rappel de la palette est plus courte et donc la palette est bien horizontale

 

je vous ai proposé des photos de ma nouvelle 16500 vitrains... j'étais tout content
Ben un jour, la loco plantée... moteur tournant, elle ne voulait plus rien savoir ni dans un sens ni dans l'autre... une bécane toute neuve. J'étais un poil colère.

Alors, je démonte... au passage c'est très mais très ,vraiment très difficile à démonter.. peur de casser.
Enfin, j'y arrive...je vérifie tout, cardan, axes, pignons... ne voit rien... remonte les éléments... replantage illico !
démontage des carters de bogies... enfin, j'ai trouvé.
Vitrains a merdé dans la conception du bogie.
J'explique: les bogies forment un block dans lequel se trouve un berceau qui tient les pignons... lors du mouvement, le dit berceau bascule et le pignon supérieur quitte la vis sans fin venant du moteur... lequel tourne dans le vide.
La loco est partie en SAV et Vitrains a changé tout le chassis et m'a renvoyé la loco (par l'importateur) avec un sachet de détaillage en prime pour changer les éventuelles pièces cassées... depuis plus de souci.


Les autres modèles : RMA (apparemment le plus beau avant le jouef mais je ne l’ai jamais vu), Troby (simpliste mais avec une silhouette assez ressemblante), Keyser (en fait une caisse en résine à peindre et adapter sur le châssis d’une danseuse jouef)… enfin, Jep a sorti une version 3 R.

Les danseuses monophasées ont eu une petite sœur en la série 17000 mais c’est une autre histoire.





Voici aussi un site où vous pourrez voir de belles photos des 16500 réelles, vous aurez ainsi une bonne idée des livrées.

http://letraindalain.free.fr/galerie25.php?numserie=BB%2016500&page=1

Voilà, vous savez presque tout sur les 16500 en modélisme actuellement…  Les autres expériences sont bien sûr les bienvenues.

une vidéo hommage aux 16500 de Lorraine (merci à l'auteur pour son montage)

et un dossier vidéo perso

 

×